Communication de crise et gestion de crise
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Gestion des crises
LES CRISES ORGANISATIONNELLES : FIEVRE OU CHOLERA ?
Juillet 2005
Sanjy Ramboatiana, Cabinet Ramboatiana et Christophe Roux-Dufort, professeur
EM Lyon
Résumé
A l’occasion de l’une de nos interventions, le directeur d’une entreprise
d’insertion posait un diagnostic de crise dans sa structure. L’accroissement de
comportements violents (injures inscrites sur les murs du local, agressions
verbales des encadrants, incendies volontaires de véhicules…) témoignait, selon
lui, de dérèglements majeurs dans l’organisation. Au moment de partager ce
diagnostic avec les administrateurs, ceux-ci lui rétorquèrent que la situation
n’avait rien d’exceptionnelle tant la structure avait toujours souffert des
mêmes maux par le passé et qu’elle devait trouver une explication dans le profil
jeune et masculin du public traditionnellement recruté. Le doute était au fond
de tous les esprits. S’agissait-il d’une crise réelle et, si tel était le cas,
nécessitait t-elle une intervention d’urgence ? Ou bien le directeur de la
structure n’avait-t-il pas tendance à surestimer des symptômes auxquels les
administrateurs s’étaient peu à peu habitués ?
Publications sur la
communication de crise
Peurs contre peurs dans
la société du risque : une éthique pour la communication de crise ?
Communication de crise - les nouvelles peurs
Peut-on encore ouvrir sereinement son réfrigérateur ? Penser à l’avenir sans
craindre pour son emploi ? Prendre sa voiture sans se sentir coupable ?
Laisser ses enfants aller à l’école à pied sans inquiétude ? Penser le monde
dans lequel vivront nos enfants sans l’imaginer incertain, dangereux,
dénaturé, pollué, toxique, corrompu, asocial ? Comment entrevoyons-nous toute
initiative politique ou industrielle sinon avec suspicion ? Le risque semble
plus présent que jamais, multiple, complexe, mondialisé, insaisissable et
incontrôlable. Notre société est malade du risque. De nouvelles peurs et une
angoisse diffuse naissent d’un paysage à 360° constitué de risques réels, de «
risques- prétextes » et des dangereux de « risques-chimères » *.
La fin de la modernité
Le XXe siècle a vu des avancées technologiques, scientifiques et sociales sans
précédents dans l’histoire de l’humanité. Elles ont permis à l’homme de
s’affranchir de nombres des contraintes imposées par la nature, améliorant
considérablement sa sécurité. Ces avancés sont à l’origine d’une croyance : le
progrès. Nous allions maîtriser les éléments, nous affranchir de la faim,
soigner toutes les maladies, pouvoir voyager jusqu’à la lune, trouver des
solutions à tous les problèmes. Géopolitiquement, un nouvel ordre mondial
devait voir le jour : la démocratie s’imposera, un « droit d’ingérence
humanitaire » fera force de loi, des tribunaux internationaux condamneront les
barbares. Socialement, la mise en commun des ressources devait permettre à
tous de bénéficier de ces avancés : éducation, sécurité sociale, logement,
travail. Les énormes gains de productivité de l’industrie devaient nous
laisser plus de temps libre tout en permettant à chacun d’avoir plus de biens
de consommation. Trahison. Pendant plus d’un siècle, la modernité à générée
des attentes et des croyances, les nouvelles peurs sont issues de l’énorme
différence entre nos espoirs et une réalité révélée après la chute du mur de
Berlin.
Aujourd’hui le monde occidental donne le sentiment confus d’avoir décidé d’en
finir avec le progrès, d’être dans une période charnière et incertaine, source
d’une nouvelle peur pour l’occident : la fin de la modernité et la vacuité du
sens. L’espoir a laissé place à la peur et nous bâtissons des bastions
destinés à nous protéger de l’avenir : défense des droits de l’homme, de
l’emploi, du droit du travail, des jours fériés, de la sécurité sociale, des
retraites, du logement, du pouvoir d’achat, de la nature, de la liberté
d’expression, de l’éducation, de la démocratie. La route du progrès est
barrée, la modernité devient synonyme de rentabilité, de dissensions sociales,
géographiques, de pollution. Chaque avancée, autrefois entrevue comme un
espoir, est maintenant perçue sous l’œil de la suspicion. Notre première peur
est celle de l’avenir : la société ressemble à la condition humaine, à
l’inéluctable, l’avenir semble nous conduire à la mort dans une longue agonie
à laquelle nous tentons d’échapper. Nous ne croyons plus à la modernité, son
moteur s’est emballé, elle nous échappe, représente un danger, s’empêtre dans
un seul mot d’ordre qui ne soulève ni espoir, ni rêve, ni envie et ampute
notre cerveau gauche : la toute puissante efficacité financière.
L’économie de la terreur
En réalité la cartographie des risques économiques est torturée. Il existe
dans notre pays des disparités extrêmes. Le risque économique est inégal selon
l’âge, la formation, les zones géographiques, les secteurs de production et la
taille des entreprises. Nous sommes dans une société ou le transfert du risque
du haut vers le bas de l’échelle est omniprésent. Lorsque le libéralisme
décomplexé pactise avec la Chine communiste, totalitaire et corrompue, lorsque
de façon systématique les actions d’une entreprise qui licencie grimpent en
flèche, lorsque des fusions et acquisitions sont présentées comme autant de
victoires alors qu’elles sont généralement accompagnées de plan sociaux, la
terreur économique s’installe.
Pour les entreprises, déchirées entre le profit et les promesses de la RSE
(Responsabilité Sociale et Environnementale), la communication devient d’une
importance extrême : elle a pour rôle d’expliquer le grand écart entre profit
et éthique, entre modernité et risques.
Du
« risque-prétexte » au « risque-chimère », source de pouvoir
L’angoisse, qu’il faut distinguer de la peur et de l’inquiétude en est le
prolongement aliénant. La peur s’efface lorsque l’objet qui en est à l’origine
disparaît. Il n’en est pas de même pour l’angoisse. L’angoisse peut surgir
d’une accumulation d’inquiétudes, d’un seul obstacle difficile à franchir tout
comme de facteurs irrationnels, voir cliniques, particulièrement résistants à
l’argumentation. L’angoisse s’entretient de l’imaginaire. C’est sur
l’imaginaire que se construit aujourd’hui tout un pan de la communication
politique, des entreprises comme des ONG. Le débat ou plutôt l’absence de
débat sur les OGM est l’archétype de la communication risques contre risques,
peurs contre peurs dans la société actuelle. « Comment garder une expertise,
et donc une crédibilité dans ce secteur, alors que 40% des essais OGM en plein
champ ont été détruits sauvagement et illégalement cette année ? En écartant
délibérément ces alternatives modernes, la France court le risque d’être à la
traîne du reste du monde, et de s’enfermer dans une « exception agricole
française ». Il sera alors bien difficile d’assurer notre indépendance
alimentaire. La compétitivité de l’agriculture française ne sera alors plus
qu’un souvenir.» Cet extrait du numéro 10 de « Plantes Transgéniques », signé
par Jean Proriol, député de la Haute-Loire, est une démonstration de la
communication fondée sur l’angoisse. Dans le camp des anti-OGM, nous
retrouvons des propos du même ordre dans lesquels l’angoisse est le principal
moteur de la communication. Le « risque-prétexte » est un puissant moyen de
contrôle de populations parce qu’il agit sur l’imaginaire, l’instinct et
permet de créer de toute pièce de dangereux « risques-chimères ». Perçus comme
une réalité, les « risques-chimères » résistent d’autant plus à toute contre
argumentation qu’ils constituent des croyances.
Face à ces croyances et à l’imaginaire, la communication de crise reste un
exercice périlleux, c’est probablement pourquoi elle évolue vers la
communication sensible, plus subtile, plus en amont. C’est dans ce paysage de
la peur, d’une société malade du risque que la responsabilité des communicants
devient une réalité et plaide pour une communication responsable, une
éthique de la
communication de crise… quitte à prendre des risques !
Didier Heiderich.
A lire aussi :
Magazine de la communication de crise et sensible
"LA
PERCEPTION DU RISQUE DANS LA SOCIÉTÉ DE LA PEUR" (pdf - 8 pages
131 Ko)
"Un
murmure assourdissant" (24 pages - PDF, 341 Ko)
Par D.H, Président de l'Observatoire
International des Crises
Gestion des crises
“COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?” DU TERRAIN DE CRISE A LA CATASTROPHE
Christophe Roux-Dufort, professeur à l'EM Lyon
Résumé
Il y a 15 ans Patrick Lagadec définissait la crise comme la résultante d’un
accident ET d’une déstabilisation . Cette équation a considérablement influencé
les entreprises dans leur approche des situations difficiles. Aujourd’hui encore
la gestion de crise consiste principalement à circonscrire rapidement les
accidents où les événements exceptionnels et à déployer des dispositifs de prise
en charge de l’urgence et de la déstabilisation. Cette approche donne à la crise
un caractère exceptionnel, aigu, urgent et parfois dramatique. Elle en résume
aussi l’enjeu : celui de ne pas se laisser dépasser par les événements.
Essentiellement bâti autour de cette priorité, les dispositifs de crise se
développent progressivement dans les entreprises. La gestion de crise acquiert
ainsi ses lettres de noblesse et s’impose comme pratique prioritaire au sein des
directions générales .
Les crises n’ont pourtant pas diminué ni en nombre ni en intensité. Durant
ces épisodes, le sentiment d’impuissance prend souvent le dessus. Les attentats
du 11 septembre 2001 par exemple incarnent le type même d’événement qui nous
interpelle sur notre incapacité d’anticipation et sur l’accumulation des
fragilités et des ignorances qui ont rendu ces actes possibles . D’autres
événements tout aussi dramatiques persistent à semer le doute sur nos
compétences de prévention et de gestion : les récentes catastrophes climatiques
(la canicule d’août 2003, la tempête de décembre 1999, les épisodes
d’inondations annuelles…), les grandes crises sanitaires (le sang contaminé, la
dioxine, l’amiante…), les faillites d’empires financiers américains puis
européens, les accidents industriels majeurs (AZF, l’Erika, le Prestige…) etc.
Autant d’événements qui secouent régulièrement l’actualité des entreprises et
des sphères économiques et politiques et laissent fréquemment une impression de
rien ne va plus en décalage avec les efforts de préparation pourtant
régulièrement affichés par les organisations en cause. La gestion de crise telle
qu’elle se pratique actuellement trouve rapidement ses limites face à des
événements de cette nature. Tant du point de vue de l’anticipation, de la
prévention que du pilotage, les dirigeants se trouveront certainement de plus en
plus désemparés au regard de ces événements hors normes.
Publications sur la
gestion des crises
Les 7 étapes pour éviter les plaies de la crise,
Pascal Ragot, Février 2005
Pour connaître le 7e ciel de la gestion de crise, le manager devra esquiver les 7 péchés capitaux (impréparation, temps incontrôlé, absence de maîtrise de l’interview, absence de cellule de crise, illusion de connaître/fréquenter les journalistes, mépris des autorités, absence de simulation) pour éviter les 7 plaies (déroute du pouvoir, déferlement médiatique, poursuites judiciaires, interrogations des autorités, harcèlement des actionnaires, mécontentement des clients, doutes de l’interne)
1) Prévoir l’inimaginable
L’entreprise ne devra pas réfuter l’éventualité du pire scénario catastrophe. La réalité d’une crise s’avère toujours pire que la vision que les managers refusent d’imaginer. Les chefs d’entreprise, qui ont écarté cette menace comme irréaliste, sont rarement encore en place pour témoigner de la violence d’une crise.
L’écueil pour les directions réside dans une croyance à double visage : d’une part croyance que cela n’arrive pas ; d’autre part croyance qu’il n’y a rien à faire face à l’ouragan médiatique. Les deux appréciations sont erronées. La gestion de crise n’est pas une affaire de croyance, mais de techniques à déployer de manière réflexe.
2) Organiser la salle de combat (war room)
Encore appelée cellule de crise. C’est une organisation spécifique, taillée sur mesure, pour affronter victorieusement une déstabilisation majeure de l’entreprise. La cellule de crise permet aux membres de la direction de se mobiliser collectivement dans un travail d’équipe.
L’erreur courante des managers consiste à conserver l’organisation “de croisière”, habituelle, pour maîtriser l’inhabituel. La maîtrise de la crise impose une répartition des tâches différentes du quotidien. La cellule de crise gère, en particulier, les rapports et contacts avec les médias.
3) Réaliser que la crise n’existe que par l’amplificateur des médias
La crise n’existe que par l’effet amplificateur, provoqué par l’irruption des médias. Un accident industriel, un incident financier, un confit social ne constitue de manière “in-tragène“qu’un épisode de la vie quotidienne des dirigeants. Cet épisode devient crise quand des éléments exogènes, les journalistes, s’invitent dans le processus et que l’entreprise ne répond pas de manière adéquate, soit par le silence, soit de manière trop succincte. Les médias alors fantasment. Quand la presse n’accède pas à des informations précises, elle suppute et suppose ; le journaliste devant occuper les colonnes de l’actualité. Les informations, réelles ou fantasmées, inlassablement recopiées par tous les autres médias, deviennent réalité universelle. Une réalité parfois totalement opposée à celle de la situation.
4) Travailler au chrono
Lors du déclenchement d’une crise, le temps se comprime au rythme de l’accélération d’un avion de chasse. L’espace se compresse, supprimant les espaces de décision. La gestion d’une crise n’est affaire ni de jour, ni d’heure. C’est un impératif de minutes et de secondes.
C’est à ce moment que l’équipe de direction entre dans une autre dimension où les repères habituels du management s’évanouissent. Un management de crise, dont la composante essentielle est le chronomètre, prend le relais
5) Pratiquer des simulations
Seules des simulations intenses, articulées autour de scénarios implacables, permettent de tester la solidité de l’organisation et la résistance des hommes. Un grand nombre des cellules de crise sont des simulacres qui ne résisteraient pas 2 heures en cas de crise réelle.
La simulation procure également un énorme avantage. Celui de donner aux membres de la cellule, la confiance collective pour affronter la plus brutale des secousses.
La simulation adoptera la même intensité et le même rythme que ceux d’une crise ré-elle. L’équipe d’animation organisera le “reflet” journalistique pour que l’équipe de direction dispose en temps réel des échos médiatiques.
6) Exprimer un discours médiatisable
Le discours constitue “le corpus” qui exprime l’entreprise, son identité, ses valeurs, ses atouts mis en forme mémorisable. Le discours doit avoir été conçu pour balayer les épisodes probables de crise et les argumentions à développer. Il revêt une forme journalistique, pour que les porte-parole s’expriment dans un langage médiatisable. Des batteries de questions doivent être recensées et les réponses être soigneusement élaborées.
Les mots, en situations de crise, figurent un rasoir sur le fil duquel il faut rester en équilibre. Les idées doivent s’exprimer positivement. Chaque mot doit refléter la précision technique, la détermination, la vérité, et la responsabilité.
7) Garder le leadership de la communication
Une entreprise doit toujours rester maître de sa communication…surtout en cas de crise.
Le respect des 7 étapes permet de garder la maîtrise des évènements. Être l’initiateur de la communication, permet d’une part de contrôler le timing du déroulement, d’autre part à l’entreprise d’éviter de se retrouver en situation d’accusée.
L’attitude gestionnaire permet d’émettre des signes vers les médias et les
autres cibles, la marque d’un management aux commandes et à la barre du navire
dans la tempête. Les commentaires des médias s’opposent selon que la direction
impose le respect ou donne l’image d’un équipage réfugié sur le radeau de la
méduse, jouet des éléments déchaînés. Cette maîtrise se poursuivra dans l’après
crise.
Articles sur la
communication de crise
Communication de crise
éthique
Quelle
éthique pour la communication de crise ?
L’éthique * se définie par rapport à la morale. Imaginer une communication de crise éthique ou une éthique de la communication de crise, c’est dans un premier temps définir les valeurs morales à laquelle elle se réfère.
S’il appartient à chaque organisation, voir chaque communicant de se déterminer par rapport à ses références et ses valeurs morales, l’absence d’universalité de l’éthique impose donc de déterminer a priori les valeurs de références. Ce travail peut être facilité dans le monde occidental dans lequel il existe des valeurs de références, construite sur notre histoire commune.
Dans la pratique, l’éthique de la communication de crise peut se révéler plus complexe à appliquer. Prenons l’exemple de la transparence **. Est-elle une valeur morale ? Non, elle se réfère à une morale de la vérité. Or, la vérité est toujours complexe, trop d’ailleurs pour les formats généralement imposés dans les supports de communication. La vérité ne dépend pas uniquement de l’émetteur. Elle est affaire de connaissance, de références voir de normes pour celui qui la reçoit. Alors comment faire entrer la vérité dans une éthique de la communication de crise ? Nous pouvons faire un premier pas en prenant son contraire : le mensonge ***. Une pratique de la vérité pourrait se trouver dans l’absence de mensonge. Mais celle-ci est inesthétique : il est plus aisé de proclamer dire la vérité que de se défendre en précisant que l’on ne ment pas. Jules Renard et Gandhi peuvent nous aider. Pour le premier « Il ne faut pas dire toute la vérité, mais il ne faut dire que la vérité. ». Gandhi nous renseigne également sur le sujet : « Mon exigence pour la vérité m'a elle-même enseigné la beauté du compromis. »
Sur cet unique exemple, très loin d’englober une morale, pardon, une éthique pour la communication de crise, nous pouvons entrevoir la lourde tâche de ceux qui seront un jour amenés à traiter de cet objet à la frontière de la philosophie, de la sociologie, voir de la religion et de la pratique professionnelle. Rappelez-vous, La Cène détournée de Marithé et François Girbaud interdite d'affichage en France pour des questions de morale religieuse et... d'éthique.
* Définition du Littré :
Ethique
Adj. Qui appartient à la morale. Préceptes éthiques.
Terme de philosophie. La science de la
morale.
L'éthique politique a deux objets principaux : la culture
de la nature intelligente, l'institution du peuple, DIDEROT, Opin.
des anc. philos. (Sarrasins).
Dans le passé :
Les Éthiques, titre d'un
ouvrage d'Aristote qui traite de la morale.
Tel est le traité des caractères de moeurs que nous a laissé
Théophraste ; il l'a puisé dans les Éthiques d'Aristote, dont il
fut le disciple, LA BRUY. Disc. sur Théophr.
XIIIe s.
"Ethique, laquelle nos enseigne à governer nos meismes
premierement, à ensuivre vie honeste et faire les vertueuses
oevres et soi garder des vices, BRUN. LATINI, Trésor, p. 7.
XVIe s.
Toute leur science ethique ne contient que ces deux articles, de
la resolution à la guerre, et affection à leurs femmes, MONT. I,
238.
Terme grec signifiant moral et provenant d'un mot se traduisant
par : moeurs, habitude ; goth. sidus ; anc. haut-allem. sito ;
allem. Sitte, moeurs ; mots que l'on conjecture représenter le
sanscrit svadhâ, proprement se poser soi-même.
A lire à ce sujet :
** Livre :
La transparence en trompe l’œil, Thierry Libaert, éditions
Descartes & Cie, 2003
*** Article :
Vrais mensonges et fausses vérités, Didier Heiderich, 2003.
Cf sur la communication de crise, une interview de
Didier Heiderich, Président de l'
Observatoire International des Crises
(c) Tous droits réservés par les auteurs
SELECTION DE LIVRES SUR LA COMMUNICATION DE CRISE
OUVRAGES GENERAUX
Patrick Lagadec. La civilisation du risque. Seuil. 1981.
Etat d'urgence . Seuil. 1988.
La gestion des crises. Ed d'Organisation. 1993.
Cellules de crise. Ed d'organisation. 1995.
Ruptures créatrices. Ed d'organisations. 2000.
La fin du risque zéro (Avec Xavier Guilhou) . Les Echos/Eyrolles. 2002.
Maud Tixier. La communication de crise. Mc Graw-Hill. 1991.
Emmanuelle Tran Thanh Tam. L'entreprise anti-crises. Ed d'Organisations. 1996.
Emmanuelle Tran Thanh Tam et Tea Lucas de Pesloüan : Manager les situations difficiles. Editions d'Organisation. 2004. 270 pages.
Michel Ogrizek. La communication de crise. PUF-Que Sais Je? 1997.
Thierry Libaert. La communication de crise. Dunod-Topos. 2001. 2ème édition 2005.
Christophe Roux-Dufort. La gestion de crise. De Boeck Université.2000.
Gérer et décider en période de crise . Dunod. 2ème édition 2003.
Jean Marc Lehu.Alerte produit. Ed d'Organisation. 1998.
Marie Noëlle Sicard. Entre médias et crises technologiques. Ed du Septentrion. 1998.
Jean Pierre Beaudoin. A l'écoute du risque d'opinion. Ed d'organisation. 2001.
Michelle Gabay. La nouvelle communication de crise. Stratégies. 2001.
Danielle Maisonneuve et al. Communiquer en temps de crise. Presses de l'université du Québec. 1999.
Michel Fournet et Jean Louis Martin. La crise: Risque ou chance pour la communication ? L'Harmattan. 1999.
Gilles Guerin-Talpin. Communication de crise. Editions Preventique. 2003. 160 pages.
Didier Heiderich. "Rumeur sur internet. Comprendre, anticiper et gérer une cybercrise". Editions Village mondial. 2004. 178 pages.
Claire Gauzente. Alerte Marketing. Comprendre, anticiper, gérer les crises. De Boeck. 160 pages. 19 Euros.
ARTICLES
Marketing et situation de crise. Albert Louppe et Laurent Hermel. Revue Française du Marketing. N° 186. 2002/1. P 5 à 23.
Communiquer en temps de crise. Marion Brasseur et Bernard Forgues. Revue Française de Gestion. Volume 28, N° 137, janvier-mars 2002. Page 61 à 70.
La communication de crise. Patrick Boccard. Entreprises et Histoire. 1996, N°11.
Stratégies de communication de crise. Patrick Lagadec. Futuribles. Juillet Aout 1986.
Biblio articles complémentaire
A voir: Le Magazine de la communication de crise et sensible
OUVRAGES EN ANGLAIS
Michael Bland: communicating out of a crisis. Macmillan. 1998. 248 pages.
Peter Swartz:When companies do bad things. Wiley.1999.192 pages.
Robin Cohn:The PR crisis bible. T.T. 2000. 336 pages.
Laurence Barton: Crisis in organizations. South Western. 2001. 283 pages.
Harvard Business Review on Crisis Management. HBS Press. 2000. 252 pages.
Jim Adamson: The Denny's story. How a company in crisis resurrected its good name. Wiley. 2000. 206 pages.
Marion K.Pindsdorf. Communicating when your company is under siege. Fordham. 1999. 426 Pages.
Michael Regester & Judy Larkin. Risk Issues and crisis management. 3rd edition. CIPR. Kogan page. 2005.
SUR LE PRINCIPE DE PRECAUTION
Philippe Kourilsky. Du bon usage du principe de précaution. Ed Odile Jacob. 2001.
Dominique Bourg, Jean Louis Schlegel: Parer aux risques de demain. Seuil. 2001.
La politique de précaution. Corinne Lepage, François Guéry. 2001.
Olivier Godard. Le principe de précaution. Maison des Sciences de l'homme/Inra. 1997.
UN TEMOIGNAGE
Martin Hirsh: ces peurs qui nous gouvernent. Albin Michel. 2002.
Directeur de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), L'auteur présente les contraintes de l'élaboration des dispositifs de gestion de crise au niveau gouvernemental. Lucien Abenhaïm: Canicule. Fayard. 2003. 267 pages.
La crise de la canicule de l'été 2003 vue par le directeur général de la santé de l'époque
Cf sur la communication de crise, une interview de Didier Heiderich, Président de l' Observatoire International des Crises